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Imaginez un instant que la fin du monde n’est pas une catastrophe soudaine, mais une menace qui grandit doucement dans l’ombre. Un jour, des monolithes bizarres débarquent, et avec eux, la promesse d’une destruction totale. Face à tout ça, il n’y a qu’une seule personne pour se jeter dans la bataille, un seul guerrier pour repousser l’inévitable. Ce n’est pas qu’une question de muscles, c’est une sorte de danse où la destruction et la survie ne font qu’un. Chaque mouvement que vous faites pourrait être votre dernier, ou au contraire, vous mener à la victoire.
Un concept à fleur de peau
Au cœur d’Extinction Rifts, il y a une idée qui peut paraître simple, mais qui est en fait profonde. C’est un jeu de tir où tout tourne autour du combo, cette série d’actions réussies sans interruption. En gros, plus vous enchaînez les coups, plus votre personnage devient fort. Plus vous êtes rapide et précis, plus votre adrénaline grimpe, et plus vous devenez une vraie machine à détruire. Le jeu vous envoie dans des arènes pleines d’ennemis, faites pour l’action pure. Votre but, c’est d’avancer dans les niveaux, de trouver des secrets, et surtout, de dégommer ces monolithes qui menacent tout. C’est une course contre la montre, mais aussi une sorte de chorégraphie mortelle où chaque pas est important. Vos choix d’armes et de compétences sont essentiels pour savoir comment vous allez gérer chaque situation et chaque groupe d’ennemis. Le gantelet, cette arme un peu particulier, n’est pas juste là pour faire joli, il devient une extension de vous-même, capable de libérer une puissance énorme quand votre adrénaline est au maximum.
Le jeu ne vous demande pas juste de tirer bêtement. Il vous force à réfléchir et à vous déplacer de manière intelligente pour garder votre combo, parce que la moindre erreur peut vous coûter cher. La variété des ennemis, avec leurs différentes attaques et faiblesses, vous pousse à changer de tactique en permanence. Il y a de la simple chair à canon, des créatures plus costaudes qui demandent de la grosse puissance de feu, et des adversaires ultra-rapides qui vous forcent à bouger sans cesse. Les compétences spéciales se rechargent au fil de vos exploits et vous donnent un coup de pouce temporaire, comme un tir puissant ou une onde de choc. Mais le vrai défi, c’est de les utiliser au bon moment, de ne pas les gaspiller et de les garder pour les situations les plus désespérées. Et puis, il y a ce sentiment génial de montée en puissance, de voir votre gantelet s’illuminer et vos coups devenir surpuissants. L’expérience, c’est un cycle d’adrénaline : la réussite vous rend plus fort, et la force vous permet de tout dévaster.
Quand le passé rencontre le présent
Niveau ambiance, Extinction Rifts a fait un choix visuel qui sort du lot. Les graphismes ont un filtre qui rappelle l’époque de la première PlayStation, avec des polygones un peu bruts et des textures simplifiées. Ça peut surprendre au début, mais ça marche très bien et ça donne une vraie identité au jeu. Ce n’est pas une simple imitation, c’est un style artistique assumé qui rend hommage aux classiques du genre tout en étant moderne dans sa conception. On n’est pas sur des graphismes de dernière génération, mais l’ambiance rétro nous plonge direct dans l’action. Les décors, même s’ils sont parfois sombres, sont clairs et ne gênent jamais le combat. Ils peuvent sembler un peu répétitifs, mais ils sont assez détaillés pour ne pas nous lasser. On se balade entre des couloirs étroits, des arènes ouvertes et des passages tortueux qui nous forcent à rester sur le qui-vive.
La musique, c’est un mélange de rythmes qui donnent envie de bouger et de sons électroniques qui collent parfaitement au chaos qui se passe à l’écran. Elle n’est pas trop présente, mais elle est là, et elle vous donne envie d’avancer sans vous arrêter. Le son aussi est bien pensé. Les bruits de tirs, les explosions, les cris des ennemis, tout est là pour vous plonger dans l’action sans devenir un bazar sonore. Le son est précis et vous donne des informations importantes sur ce qui se passe autour de vous. C’est un gros plus, car un bon design sonore peut faire la différence entre une expérience banale et une expérience inoubliable.
La jouabilité, c’est un des gros points forts du jeu. Les commandes répondent au quart de tour, les mouvements sont fluides et la visée est précise, ce qui est crucial pour un jeu qui demande de la vitesse. C’est un vrai plaisir à prendre en main. C’est facile à comprendre, mais difficile à maîtriser, et ça, c’est le signe d’un bon jeu d’arcade. Vous vous sentez vraiment connecté au personnage, et cette fluidité est une des raisons principales pour lesquelles on a envie de continuer à jouer.
Des failles dans l’armure
Malgré ses qualités, Extinction Rifts a quand même quelques petits défauts qui peuvent gâcher l’expérience. D’abord, la campagne principale est assez courte, et ça, c’est un peu dommage. C’est vrai que le jeu nous donne envie de recommencer avec les classements et les objectifs secondaires, mais si vous voulez juste faire le mode histoire, ça risque de se terminer plus vite que prévu. Ce manque de longueur, c’est un problème, parce que vous n’avez pas assez de temps pour vous familiariser avec toutes les subtilités du jeu, et vous avez ce sentiment que l’aventure s’arrête avant même d’avoir vraiment commencé. On aurait aimé avoir plus de niveaux à explorer, plus de secrets à trouver, plus de défis à relever.
Un autre point faible, c’est le manque de variété dans les décors. Même si les niveaux sont bien faits, ils se ressemblent beaucoup, et ça peut donner une impression de déjà-vu après quelques heures. On a toujours ces mêmes couloirs sombres, ces mêmes arènes de combat et ces mêmes passages étroits. Un peu plus de décors différents aurait été le bienvenue. Il y a aussi cette sensation que le jeu repose un peu trop sur le combo. Même si c’est le cœur du jeu, ça peut devenir un peu répétitif, et on aurait aimé voir des mécaniques de jeu en plus pour casser la monotonie. On pourrait imaginer des énigmes, des boss avec des techniques spéciales, ou des niveaux qui ne dépendent pas que du combo.
Enfin, il faut noter l’absence d’une vraie histoire ou de personnages dont on se souvient. Le jeu se concentre uniquement sur l’action, ce qui est respectable, mais certains joueurs pourraient rester sur leur faim s’ils cherchent une expérience avec une histoire. On ne s’attache pas au héros, et on ne s’intéresse pas vraiment à ce qui se passe. C’est un défaut en soi, car une bonne histoire peut ajouter une dimension supplémentaire à l’expérience.
Un pur concentré d’action
Extinction Rifts est un jeu solide qui fait du bien au genre des FPS. C’est une expérience qui se concentre sur l’essentiel : de l’action pure, de l’adrénaline et de la maîtrise de soi. Le système de combo est bien fait et il donne au jeu une identité unique. Les graphismes rétro, la musique entraînante et la jouabilité parfaite créent une ambiance géniale et le jeu est facile à prendre en main. C’est un jeu pour les fans d’arcade, de défis et de compétition. Même si sa campagne est un peu courte et que les décors manquent de variété, le jeu reste une réussite. Il ne cherche pas à raconter une histoire compliquée, mais à vous donner une expérience intense, un combat pour la survie où chaque action est cruciale. C’est un titre qui vous poussera à vous dépasser, à améliorer vos compétences, et à viser la perfection.
Merci à l’éditeur de nous avoir fourni le jeu.