Développé par Borealis et édité par Eastasiasoft, True Colours – A Date With Deception, ou plus simplement True Colours sur PC (allez savoir pourquoi), est un visual novel. Les visual novels, c’est comme des romans, mais sur écran, avec des images et des choix à faire. Parfois, on trouve des pépites comme DoraKone ou Raptor Boyfriend: A High School Romance. Mais celui-ci, True Colours, est un peu étrange. Je vais vous raconter pourquoi.
Une lecture virtuelle
True Colours – A Date With Deception est un visual novel, ce qui veut dire que vous allez lire beaucoup, comme dans un livre, mais sur votre écran. De temps en temps, le jeu vous demande de faire des choix, et ces choix déterminent la fin de l’histoire. Il y a 12 fins possibles, donc vous pouvez rejouer plusieurs fois. Chaque partie dure environ 30 minutes si vous lisez tout. Par contre, tout est en anglais, alors si vous ne comprenez pas cette langue, vous risquez d’être perdu. En plus, le jeu est classé Pegi 16, ce qui peut sembler étrange pour un visual novel. Ce n’est pas vraiment à cause de choses effrayantes, mais plutôt parce que, selon vos choix, vous pouvez faire des choses méchantes, voire tuer votre amoureux(se). Sans trop en dire pour ne pas gâcher la surprise, vous êtes nouvellement embauché dans des bureaux et vous devez créer des liens amoureux avec vos collègues, hommes ou femmes. L’histoire, malheureusement, n’est pas très profonde, ce qui est dommage pour un visual novel où le scénario est si important.
Des dessins et des incohérences
Pour un visual novel, les dessins sont jolis et les arrière-plans corrects. Cependant, on dirait que certaines images d’un même personnage ne sont pas dessinées par les mêmes personnes. Par exemple, le personnage de Malik ne ressemble pas toujours à lui-même selon les scènes, comme si les développeurs avaient modifié son image en cours de route sans remplacer les anciennes. Cela m’a fait douter un moment, avant de comprendre que c’était bien Malik. C’est un peu pareil pour tous les personnages, sauf pour Ash, qui reste la même du début à la fin. Les musiques, elles, sont bien composées et collent bien aux scènes. Par contre, il n’y a presque pas de bruitages, juste quelques sons vocaux typiques des visual novels.
Les petits couacs
Passons aux points négatifs du jeu. En fait, il n’y en a pas tant que ça. Je n’ai rencontré aucun bug, ni visuel, ni sonore, ni de script. Le jeu utilise le moteur Ren’Py, qui a fait ses preuves dans de nombreux visual novels. Comme je l’ai dit, le problème principal est le manque de profondeur du scénario. L’histoire est assez banale, sauf peut-être les mauvaises fins, mais c’est toujours un peu pareil pour chaque personnage que vous romancez. C’est dommage, car après une première partie, vous ne serez pas vraiment surpris par les autres fins. Par exemple, Twice Reborn, aussi édité par Eastasiasoft et sorti en février 2023, avait une histoire beaucoup plus aboutie avec des fins plus marquantes pour chaque personnage.
Pour les fans de visual novels
Si vous adorez les visual novels, True Colours – A Date With Deception pourrait vous plaire malgré ses défauts. C’est un bon jeu, mais si vous cherchez une histoire captivante, vous risquez d’être déçu. Je vous conseille d’attendre une petite promotion (il y a 20% de réduction au moment où j’écris ces lignes), car son prix de base est de près de 14 €, et d’autres visual novels avec de meilleures histoires sont moins chers.
Merci à l’éditeur de nous avoir fourni le jeu.